Réconciliation: est-elle possible?
Après avoir discuté en classe, ERICA RICCOBONO nous écrit :
Le concept de réconciliation peut être interprété de plusieurs façons. On peut parler de réconciliation sous un domaine historique-politique, religieux ou même philosophique. Mais dans tous ces domaines, qui sont très différents parmi eux, l’idée de la réconciliation entraîne un quelque rapprochement, le renouveau d’une entente perdue.
Pendant le cours de l’histoire il y a eu un tas de guerres, de rébellions, d’injustices, qui parfois, dans les livres d’histoire, nous semblent des épisodes isolés, indépendants et qu’on peut oublier, en tournant la page. En réalité chacun de ces événements amène des conséquences particulières, même après la fin du conflit. En effet, les gens qui ont subi les abus, la violence, les injustices d’une guerre bien souvent ne sont pas capables d’oublier ou pardonner leurs bourreaux, leur ennemis.
On peut faire de nombreux exemples de ces sortes d’intolérances continuelles; l’hostilité franco-allemande et italo-allemande, les affrontements politiques entre les partisans et réactionnaires dans la Seconde Guerre Mondiale, la haine des peuples africains vers les colonialistes européens…
Pour approfondir le thème de l’hostilité française envers ses voisins, les allemands, on peut prendre en considération de différentes périodes historiques de deux nations. La France et l’Allemagne, en effet, ont rivalisé depuis les temps de la dynastie des Habsbourg, quand la puissance française obtint l’Alsace et Strasbourg; puis, au XIXème siècle, les deux nations ont combattu la guerre franco-prussienne, qui a marqué définitivement les rapports entre les Pays. Enfin, pendant le siècle suivant, pendant la Seconde guerre mondiale, les choses n’améliorent pas avec le conflit entre les nazis et les allemands et les opposants partisans qui étaient nombreux en France. Ce combat, qui a été particulièrement cruel et sanglant, reste encore très vif dans la mémoire nationale des français, comme le montre l’initiative du Président Sarkozy, qui le dernier 22 octobre a suggéré à tous les enseignants français de lire à leurs étudiants la lettre que le jeune partisan Guy Moquet, fusillé par des troupes nazies en 1941, écrivit à sa famille avant de mourir.
La lecture de cette lettre veut faire réfléchir sur les idéaux pour lesquels Moquet a donné sa vie: la liberté, la patrie, la justice. Mais si mal interprété, cette lettre peut rénover la haine et le mépris (même si parfois inconsciemment) pour les adversaires allemands, en éloignant les consciences de la réconciliation et de pardon.
La réconciliation dans le domaine historique est très difficile à obtenir, on doit lutter pour vaincre des années, des siècles de haine et de douleur, mais c’est ne pas impossible, les temps, graduellement, efface toutes les tragédies et les malchances humaines.
Mais le thème de la réconciliation est présent aussi dans le contexte philosophique. En effet, selon une vielle tradition de la philosophie occidentale, le but principal de cette matière est la consolation, et en suivant son cours on apprend qu’à partir de Boèce (philosophe vécu dans la Rome antique), jusqu’au penseur allemand Hegel, cette consolation impliquait une réconciliation avec certains éléments.
Enfin, la réconciliation est l’ un des thèmes les plus importants de la religion chrétienne Dans le demain religieux, cette valeur est vue comme le fait de retrouver la foi en Dieu et dans les hommes, en oubliant toute rivalité du passé.
Donc, à la fin, toutes les possibles significations de ce mot expriment la même idée: le pardon et la fin des conflits crées par les douleurs et l’espoir ne peuvent que souhaiter de réaliser une paix finale.
Thursday, November 15, 2007
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