Wednesday, April 16, 2008

Les spectacles et films vus par les 2nde 2

Quelques infos sur les films et spectacles vus récemment par notre classe (2nde 2 au lycée Jean Macé de Vitry) dans le cadre du cours de français

Compte rendu critique sur le film "LE CAHIER" de Hana Makhmalbaf (2007)

Je veux vous faire connaître le film « Le cahier ». Il a été réalisé par Hana Makhmalbaf (issue d’une famille de réalisateurs iraniens ).
L'action se passe en Afghanistan, c’est un pays en guerre qui fut dirigé par les Talibans . Toutefois les habitants tentaient de survivre, pour cela certains se cachaient dans des grottes avec leurs familles…
« Le cahier » raconte l’histoire de Baktay une petite fille de 6 ans qui va lutter pour acheter un cahier afin de pouvoir aller à l’école avec Abbas son voisin. Cependant, on s’aperçoit que les conditions sont dures, peu de filles vont à l’école.
Marina ALVES (2nde2)

Le film « le cahier » qui a été fait par la réalisatrice Hana Mahkmalbaf d’origine iranienne m’a beaucoup plu grâce à la façon dont les enfants jouaient leurs rôles !
Dans un premier temps, on aperçoit une petite fille qui est livrée à elle-même car elle s’occupe de son petit frère pendant que sa mère part chercher de l’eau.
Peu après, elle entend un jeune garçon, qui a son âge à peu près, en train de réciter
l’alphabet arabe. Elle a envie elle aussi de le faire, mais sauf qu’elle prend le livre à l’envers et qu’elle fait semblant de lire car au lieu de lire les mots elle regarde les images. Elle a demandé à ce jeune garçon qui se prénomme Abbas de l’amener à l’école pour s’instruire comme lui. Mais il lui a affirmé qu’elle devait avoir un cahier et un stylo. Or elle n’a pas d’argent pour en acheter. Abbas lui a proposé de vendre ses œufs pour qu’elle puisse acheter un cahier. Soudain, elle aperçoit une mère avec sa fille qui lui achète un cahier et d’autres fournitures scolaires. J’ai eu comme un sentiment de pitié pour la petite fille qui elle devait des kilomètres pour vendre ses œufs pour pouvoir s’acheter un cahier.
Nour BEN MANSOUR (2nde 2)

L'histoire de ce film est celle d'une petite fille rêvant d'aller à l'école... De ce fait, elle souhaite acheter un cahier mais elle n'a pas d'argent. Elle va en ville et essaye de vendre des oeufs pour obtenir les moyens d'acheter son cahier... Après avoir eu son cahier Baktay se dirige vers l'école. En chemin, elle rencontre des enfants qui ne la laisse pas s'y rendre.... agissant comme les talibans dans leurs jeux.
Ce film est intéressant et instructif . En effet il nous montre la difficulté de la vie en Afghanistan de façon réaliste. Un régime strict , des violences permanentes, des lapidations, ... . Cela démontre également les inégalités des hommes et des femmes dans ce pays.
Alexandra MUNOZ (2nde2)

Ne connaissant pas particulièrement l'Afghanistan, j'ai pu en découvrir certains aspects et d'après moi ce film était assez réaliste et représentatif de la mentalité et de la vie en Afghanistan avec des scènes fortes et bouleversantes comme celles des petits garçons qui jouaient à la guerre et qui faisaient semblant de lapider la petite Baktay ou encore celle ou Baktay insiste pour être prise à l'école des jeunes garçons alors que le professeur refuse catégoriquement.
Henriqué MORENO (2nde 2)

A travers cette histoire, on découvre les difficultés que rencontre la petite fille, avec son ami Abbas, pour s’acheter un cahier et enfin pouvoir aller à l’école. Ce film nous fait réfléchir sur la vie et la place des femmes en Afghanistan.
Ce film nous fait découvrir une autre culture. Il nous montre que les enfants d’Afghanistan, et surtout les filles, veulent aller à l’école mais ont souvent du mal à y accéder. En France, nous avons la chance d’avoir la possibilité d’être scolarisés dès notre plus petite enfance. En regardant ce film, on peut étudier le contraste entre les enfants d’Afghanistan et les enfants de France.
Elodie DUFRESNE (2nde 2)

Ce film nous dévoile le problème d’éducation que rencontrent les filles en Afghanistan, en nous présentant une petite fille nommée Baktay, qui se « bat » pour aller à l’école. En effet, dans ce pays qui a été sous l’occupation des talibans, et qui est maintenant dirigé par des autorités étrangères, les filles n’ont pas toujours le droit d’aller à l’école, du moins une grande partie.
Ce film nous permet de prendre conscience de la chance que nous avons d’aller à l’école, de la possibilité d’études qui nous ait offerte et que d’autres enfants n’ont pas cette opportunité. Ce film nous fait réfléchir sur l’égoïsme qui règne en nous quand on pense, que l’on se plaint de nos cours, que l’on veut arrêter l’école alors que pour d’autres le choix n’a même pas à se faire.
Sarah CARDOSO (2nde 2)

Ce film traite de la condition des femmes en Afghanistan , notamment leur droit à la liberté, à l’éducation. Tout au long de ce film nous suivons le déroulement de la journée de Baktay , une jeune fille qui veut aller à l’école. Elle rencontre beaucoup de difficultés telles que l’école réservée aux garçons, la méchanceté des enfants , l’acquisition d’un cahier. Les adultes autour d’elle ont trop à faire pour s’occuper de sa soif d’éducation.
Ce film nous ouvre à une autre culture, une autre société ou l’éducation des enfants n’est pas une priorité. Les enfants ne font que reproduire le comportement des adultes notamment quand les garçons se prennent pour des talibans et veulent lapider Batkay. Ces passages sont parfois très durs, très réalistes alors que ce ne sont encore que des enfants.
Sarah BOUCHNAF (2nde 2)


Film "Tokyo Eyes" de Jean Pierre Limousin (1998)


TOKYO EYES
"Tokyo eyes" est un film franco-japonais datant de 1998, ce film a été répertorié dans le genre policier et thriller. Ce film a été totalement tourné au Japon ce qui lui donne un aspect et une vue assez réaliste du Japon. Nous avons un point vue qui se veut très proche de la vie au Japon : par exemple en parlant des otaku (ce sont les passionnés monomaniaques d’un hobby), passionnés de vidéo dans le film. Bref, de quoi montrer au gens leurs vrais modes de vies et démentir les stéréotypes ou les idées datées du Japon : comme le fait que les japonais sont tous habillés en kimono ou que les samouraïs existent encore.
L'histoire est celle d'un jeune homme à peine âgé d’un vingtaine années portant des lunettes qui terrorise des habitants de Tokyo en tirant sur des personnes qui selon le point de vue de la police et des habitants n’ont rien fait or pour lui ces gens ont fait une injustice. Cependant cette personne surnommée « le bigleux » par les medias à cause de ses grosses lunettes n’a jamais tué personne, il se contente de filmer les gens et de les effrayer en tirant avec un pistolet trafiqué. Une jeune fille s'intéresse à lui et le prend en chasse.
Mikaela CLOTAIRE (2nde 2)

Ce film, sorti en 1998 en France et au Japon, reflète la société actuelle du Japon. L’histoire du film se base sur une histoire policière en parallèle d’une histoire d’amour. Les acteurs principaux se nomment Shinji Takeda, interprétant K et Hinano Yoshikawa dans le rôle d’ Hinano.

Le film est assez compréhensible et contient une belle histoire, K étant constamment recherché par la police mais une histoire d’amour se forme. Les « fans » de Japon peuvent d’autant plus l’apprécier et comprendre la mentalité des japonais.

J’ai, pour ma part, admiré ce film. Je pense que ce film représente vraiment le Japon contemporain. J’adore les mangas, et ce film fait référence pour moi au manga " Death Note " par la double personnalité de K poursuivi pour plusieurs crimes, sauf que l’histoire de Tokyo Eyes se déroule dans la vie réelle.
Lauralee GUY (2 nde 2)



Film "Dead Man" de Jim Jarmusch (1995)

Dead Man est un film américain de Jim Jarmusch avec dans le rôle principal Johnny Depp.
Dans les années 1870, un certain William Blake part de Cleveland pour se rendre à Machine où il apprend que son poste est pris. Il passe la nuit chez une prostituée qui se fait tuer par son fiancé et blesse aussi William Blake. Il s’enfuit dans la forêt, poursuivit par des tueurs car il est soupçonné du meurtre, où dans celle-ci il rencontre No body, un indien qui l’aide à fuir et lui apprend beaucoup.
Ludovic LEROUX (2nd2)

"Dead Man" est un film de Jim Jarmusch, un réalisateur américain. Ce film singulier est paru en 1995. Le casting est assez prestigieux, en effet, Johnny Depp, Garry Farmer, Iggy Pop et William Hurt se trouvent réunis pour ce western étrange et mystérieux.
Dead Man, c’est l’histoire de William Blake, non pas le poète mais un homme on ne peut plus commun. Il a perdu sa femme peut auparavant et décide de quitter la ville où il est né pour aller vivre dans l’ouest depuis peu accessible, et plus précisément dans la ville de Machine. Malheureusement, l’emploi qu’il attendait n’est plus disponible et William Blake se retrouve à dormir dans la rue pour sa première nuit dans l’ouest sauvage. Malgré tout, un peu de chance vient poser un baume de douceur sur cette mauvaise journée. Ce baume de douceur est une prostituée qui s’est reconvertie dans la vente de fleurs en papier. Malheureusement pour notre héros, le repos est de courte durée, car à peine est il couché dans ses bras que l’amant de celle-ci ouvre la porte. Dans la précipitation, la vendeuse de fleurs est tuée ainsi que son amant, qui n’est autre que le fils du plus puissant homme de la ville. William Blake se retrouve accusé de ces deux meurtres et se retrouve en fuite. Il serait tiré d’affaire si il n’avait pas été touché par une balle qui est restée en lui et qui le tuera sûrement.
Dans sa fuite, il rencontre Nobody, un indien apatride qui est plus cultivé que lui occidental. Nobody a pour habitude d’illustrer ses propos par des phrases d’auteurs célèbres. Mais cette rencontre met Nobody en danger car William est poursuivi par trois tueurs à gage sanguinaires (Cole Wilson, Scholfield et Conway Twill). La chasse s’engage alors, telle une quête philosophique entre Nobody et William Blake.

Ce film possède une atmosphère étrange. Peut-être est-ce dû à la guitare électrique de Neil Young en fond sonore, ou alors aux images en noir et blanc. Ou encore les signes qui apparaissent tout le long du film, tels une image d’icône religieuse quand William Blake assassine sans tiquer.
Mais c’est peut-être tout cela le charme du film, un dialogue constant entre Nobody et William Blake qui se quittent et se retrouvent. Nobody pourrait être la conscience de William Blake. En effet, il est représentatif de ses pensées, il lui apprend d’où vient son nom, il lui apprend à vivre, il le conduit sur un chemin aventureux et dangereux, pour arriver à la fin du voyage à la mort, mais d’une certaine manière à la plénitude. Car lorsque l’un meurt, l’autre ne peut survivre. Mais malgré tout, les « méchants » ne « gagnent » pas. Des trois tueurs à gage, deux sont morts tués par le troisième. Le deuxième à avoir été tué a même été dévoré par son « collègue ». Mais cet homme cannibale ne peut survivre. Lors d’un duel avec Nobody, pendant que la barque, dans laquelle assiste impuissant William, s’éloigne vers le large, il le tue, mais il est aussi touché par la balle de Nobody. Les trois personnages principaux meurent au même moment. Le film finit sur une image de la barque voguant sur la mer au coucher du soleil. Sa mort semblait obligatoire, depuis le début, le spectateur sait que son héros doit mourir, mais sa mort survient de telle façon qu’elle est malgré tout inattendue.

La barque qui s’éloigne vers le couchant symbolise l’être de William Blake qui meurt lentement. C’est un film original mais néanmoins agréable à voir.
Margot BOUVET (2nde 2)




SPECTACLE MUSICAL "RIRE EN FUGUE : HAUROGNE CHANTE HENRI SALVADOR" (création à Ivry 2008)

Chers amis Italiens
Je vais vous présenter un spectacle d’un chanteur appelé Jacques Haurogné que nous sommes allés voir au théâtre d’Ivry « Antoine Vitez ». Ce spectacle s’intitule "Rire en fugue » . Il s’agissait d’un spectacle chanté, les chansons étaient extraites du répertoire d’un chanteur français, décédé récemment, mondialement connu sous le nom d’ Henry Salvador.
Jacques Haurogné n’a pas chanté toutes les chansons mais quelque unes (17 chansons sélectionnées) comme « Une chanson douce »très connue par le petit comme par le grand public. Ne connaissant que quelques chansons et musiques d’Henry Salvador, j’ai pu en découvrir d’autres. Ce spectacle était assez vivant car Jacques Haurogné faisait participer son public. Ce spectacle était distrayant notamment pour les petits comme pour le grands.
Leïla TOUITA (2nde 2)

C’est un spectacle qui reprend plusieurs chansons d’Henri Salvador. Un homme arrive sur scène dans un vêtement curieux évoquant celui d’un cosmonaute. Il traîne derrière lui un caddie contenant des éléments nécessaires pour illustrer son propos : Jacques Haurogné s’apprête à partir dans l’espace. Il décrit pourquoi et comment il va effectuer son voyage avec son caddie mystérieux. Le spectacle est très intéressant et est ouvert à tout le monde. Ceux qui aiment vraiment les chansons d’Henri Salvador comme « Zorro est arrivé », « le lion est mort ce soir » , je vous conseille d’aller voir ce spectacle croyez moi vous n’allez pas le regretter.

Distribution :
Jacques haurogné : chant
Thierry Garcia : guitariste, arrangement
Sharmila MOUGAMMADOU (2nde 2).

Le titre du spectacle "Rire en fugue" s'inspire de la chanson d'Henri Salvador "Fugue en rire". Lorsque l'on évoque les chansons d'Henri Salvador, Jacques Haurogné évoque cette icône de la chanson qu'il a rencontrée et même entendu rire en assistant à un de ses spectacles. "Il a toujours voulu faire un voyage qu'il n'a jamais fait", voilà ce que Jacques Haurogné retient d'Henri Salvador et qui donne naissance au spectacle créé au théâtre d'Ivry.
L'idée de ce spectacle naît de Leïla Kukerman, directrice au théâtre d'Ivry qui invite Haurogné. Ils préparent ce spectacle depuis deux ans et nous confient que la sélection des chansons a été difficile. Ils travaillent avec le quattuor à cordes Medrich, que Jacques Haurogné dit le plus prometteur de France. Thierry Garcia et Jacques Haurogné s'occupent des arrangements (adaptation musicale des chansons). Ils remanient les musiques pour se les approprier. Par ces modifications, Jacques Haurogné donne son point de vue sur l'univers d'Henri Salvador. Ce spectacle est un vrai régal pour les petits comme pour les grands.
Stella SCUPAL (2nde 2)


Ce spectacle a été l'occasion pour la classe de suivre l'organisation d'un spectacle musical : de visiter le théâtre en compagnie de régisseurs chargés de préparer et de gérer la lumière, le son et les accessoires du spectacle ; de rencontrer le musicien Thierry Garcia et l'artiste Jacques Haurogné avant de voir le spectacle.

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